lundi 21 octobre 2013

Mon papa Pirate


Descriptif :

Auteur : David Cali
Illustrateur : Maurizio A.C. Quarello
Editions : Sarbacane
Date de sortie : 3 octobre 2013
Public : dès 7 ans


Pourquoi ce livre ?


J'ai lu cet album dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Sarbacane. Je tiens à remercier Claire Stacino pour sa gentillesse.


Le mot de l'éditeur :

Un garçon découvre que son pas est un héros - mais pas celui qu'il croyait.


Résumé et avis :

Pour beaucoup de petits garçons, leur papa est un héros. C'est le cas dans ce magnifique album qui peut être découpé en deux parties.

Tout d'abord, on découvre une famille composée d'un petit garçon et de ses parents. Le père est très souvent absent et lorsqu'il revient une fois par an, pour l'été, il raconte à son fils ses périples en tant que pirate. Il lui décrit son équipage : le Barbu, Cigarillo, le Tatoué et tant d'autres. L'année de ses neuf ans, le petit garçon et sa mère reçoivent un télégramme leur annonçant que le père a été victime d'un accident dans la mine dans laquelle il travaillait. Heureusement, il en a réchappé mais est à l'hôpital. L'enfant et sa mère partent donc le voir jusqu'en Belgique.
La seconde partie de l'album a lieu des années plus tard, lorsque le père reçoit à son tour une lettre. Celle-ci l'informe de la fermeture de la mine. S'ensuit alors un nouveau voyage vers la Belgique mais avec la famille au complet cette fois-ci. Le fils va découvrir qui sont réellement le Barbu, Cigarillo, le Tatoué et les autres et comprendre pourquoi son père lui a menti toutes ces années, et que finalement il y avait une part de vérité dans toutes ces histoires.

Il s'agit d'un album magnifique qui pour une fois ne s'adresse pas aux enfants les plus jeunes. C'est un énorme coup de coeur pour moi !


Les points positifs :


- l'histoire est très originale
- les illustrations sont vraiment belles
- le public visé change un peu de l'ordinaire (à partir de 7 ans)


Les points négatifs :


- Les personnages principaux n'ont pas de nom, surement pour mettre en valeur ceux de l'équipage. Cependant, j'aurai préféré que le fils en ait un. Je ne saurais pas dire pour quoi mais l'absence de son prénom dans l'album m'a gênée.
- J'ai trouvé qu'il y avait un manque de détails sur la notion du temps. L'auteur reste très vague sur ce thème et cela m'a dérangée car l'album se passe sur une durée assez étendue.


Je l'ai lu dans ce livre :


"Quand j'étais petit, mon papa n'était jamais à la maison. Il ne revenait qu'une fois par an chez nous, en Italie, pour les vacances d'été. Il sentait la mer, mon papa. Parce que c'était un pirate. Un grand pirate. A peine arrivé, il me prenait sur ses genoux. Il déroulait une grande carte qui sentait la poussière et me montrait un par un tous les endroits où il était allé. Et chaque fois, il me racontait comment lui et sa bande avaient attaqué là un navire, épargnant la vie de l'équipage en échange de tous ses trésors."


La petite musique du livre : 



Ma note :


samedi 12 octobre 2013

Eliott et sa patacrotte (Patacrotte)

Descriptif :


Auteur : Louison Nielman
Illustrateur : Valérie Zloty
Edition : Nats Editions
Date de sortie : 21 septembre 2013


Pourquoi ce livre ?


J'ai lu cet album jeunesse en partenariat avec Nats Editions. Je tiens d'ailleurs à remercier Natalie Sieber.


Le mot de l'éditeur :


Mais où Eliott aime-t-il fourrer son petit doigt ?
Mais pourquoi ?
Découvrez l'imaginaire d'Eliott qui nous fera visiter une drôle de machine à patacrotter.
Une histoire rigolote qui transforme le nez et les crottes de nez en terrain de jeux.


Mon avis :


Bienvenue dans la machine à patacrottes d'Eliott, la machine à fabriquer des crottes de nez !
Eliott est un petit garçon qui, comme beaucoup d'enfants de son âge, adore jouer avec ses crottes de nez : "Dès que sa maman a le dos tourné, il ploooooonge son petit doigt potelé, dans sa narine, la coquine ! Il trifouille, il grattouille il n'est jamais bredouille !".
Oui, il est vrai qu'énoncé de cette façon, ça ne paraît pas très ragoûtant, mais l'histoire est écrite de manière très poétique, ce qui permet de rendre le contenu beaucoup plus agréable à lire.
Ceci étant dit, c'est un petit album vraiment sympathique, qui fera la joie de vos petits garçons.


Les points positifs : 


- Les illustrations toutes en rondeurs qui raviront petits et grands
- La mise en page du texte très originale qui rend la lecture attrayante


Les points négatifs : 


- Cet album est plus adapté aux petits garçons qui se reconnaîtront certainement


La petite musique du livre :


Pour représenter cet album, j'ai choisi la chanson pour enfants de l'artiste Jémy intitulée "Les crottes de nez"


Ma note :






mardi 8 octobre 2013

L'extrait du jour #5

"Je sais comment cela va se passer maintenant parce que j’ai énormément de temps pour lire et que je connais tous les scénarios. Stoner Boy va se rapprocher pour nous examiner de plus près. Zoey ne va pas le regarder, mais moi, oui. Je le fixerai une seconde de trop et il se penchera vers moi pour me demander mon nom. « Tessa », dirai-je, et il le répétera : le cinglant du T, le sifflement des deux S, le A plein d’espoir... Je hocherai la tête pour lui signifier à quel point je suis heureuse que mon nom résonne de façon si nouvelle et harmonieuse, prononcé par lui. Alors il tendra les bras, paumes vers le ciel, comme pour dire : « Je me rends, comment résister à tant de beauté ? » Je sourirai, faussement timide, et baisserai les yeux. Pour lui faire comprendre qu’il peut oser un pas de plus, je ne mords pas, je connais les règles du jeu. Il me prendra dans ses bras et nous danserons enlacés, ma tête posée sur sa poitrine, moi écoutant battre son cœur, le cœur d’un inconnu."
Je veux vivre, Jenny Downham

mardi 1 octobre 2013

L'extrait du jour #4

"La route m’a paru longue pour arriver chez Papi et Mamie – ils vivent en Ardèche, dans un coin tout paumé où Maline a passé son enfance et qu'on adore, même s’il n’y a pas grand-chose à y faire. Quand on va là-bas, mon occupation principale c’est la pêche avec mon grand-père. Il ne parle pas beaucoup dans ces moments-là,mais ça ne me dérange pas. J’aime bien nos matins de silence au bord de la rivière. Il a commencé à m’apprendre quand j’avais 8 ans. Avant, il disait que je parlais trop, que j’allais faire peur aux poissons.Au fil de la route, j’inventais les  discours persuasifs que je tiendrais à ma soeur une fois qu'on serait arrivés. Je me massais la cheville, chaque mouvement m’envoyait des décharges électriques. Je pensais à la pêche, aussi. Et j’observais ma soeur."
Frangine, Marion Brunet